C’est en 1998 qu’Ousmane Gangué crée le groupe composé de 14 membres, Koodé Pinal (les étoiles de l’éveil) qui va mélanger des instruments traditionnels comme le hoddu et le sabar qui lui vaut une reconnaissance en tant que chanteur et guitariste au talent extraordinaire en plus d’être doté d’une grande vision sur le plan musical.

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En 2002, Ousmane Gangué signe avec le label Jololi de Youssou Ndour, qui est devenu maintenant le label Price Art  et il sort  par la suite son premier album, Yésso (En avant) en 2004, qui combine les rythmes peuls et mbalax avec des thèmes mauritaniens. L'album connaît un succès immédiat et fait connaître Ousmane Gangué comme l'un des artistes les plus en vue au Sénégal et en Mauritanie. Dans la même année il est invité au Festival Nancy jazz pulsation en France.

Ousmane Gangué s'installe brièvement à Paris, mais il retourne peu de temps après au pays avec le désir de promouvoir les traditions culturelles de sa région natale, le sahel, et son pays de naissance, la Mauritanie qui compte quatre groupes ethniques : les Halpulaar, Wolof, Soninké et Hassaniya - et chaque groupe a sa propre culture distincte. C’est à cette période qu’il prend conscience que la Mauritanie et le Sahel n'avaient pratiquement aucune représentation dans l'industrie musicale, et il saisit cette opportunité pour en devenir un fier ambassadeur.

Partageant actuellement son temps entre le Sénégal et la Mauritanie, Ousmane continue de porter son attention vers la communauté halpoular (Pulaar) qui est la source de son inspiration. Il a choisi de se bâtir un public avec des concerts live, plutôt que de compter sur les ventes d'albums.  D’ailleurs, son deuxième album, Mi Arti (Je suis revenu) est sorti chez Prince Arts en décembre 2015. Après ses grandes tournées en Afrique, en Europe et Amérique du Nord, Ousmane a décidé de partir à la rencontre de ses fans dans plus de 30 localités situées en Mauritanie et au Sénégal afin de les soutenir dans la construction de postes de santé et des établissements scolaires.